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Une vision de l’intérieur du RJG ENTERPRISES INC. aujourd’hui.

Utilisons une analogie.


Il y avait une fois une entreprise de consulting, opérant sur un vaste secteur. Ceci paraît plutôt banal, surtout de nos jours, néanmoins, cette société n’était pas vraiment banale, même selon les critères actuels.

Les clients de l’entreprise étaient principalement des PME et des ONG en Europe. Le siège se trouvait aux USA, où la liberté d’expression et où une intervention minimale –relativement à l’Europe- du gouvernement lui donnait un avantage sur ses concurrents européens.

Le PDG de cette entreprise était un Américain d’origine allemande, un “Amerikadeutscher” ou “Auslandsdeutscher.”

Les employés étaient soit des partenaires, des indépendants, des volontaires sympathisants, des volontaires venant de groupes aux idées proches de celles du PDG, ou des défenseurs de la liberté d’expression, toutes idéologies confondues.

La coopération étroite de tous ces éléments au sein de la même entreprise avait des avantages et des inconvénients. Les avantages sont évidents. Les inconvénients incluent la sécurité !

L’entreprise a donc pris des précautions de sécurité particulièrement strictes. (Par exemple, même en interne, seuls des surnoms devaient être utilisés, pas de vrais noms.) Ces mesures pouvaient paraître excessives, en particulier pour les Américains sur leur propre territoire, néanmoins, le risque de fuites et les vulnérabilités des communications électroniques ont contraint la société à se prémunir ainsi.

Jetons à présent un œil à l’intérieur de cette entreprise.

Pour les besoins de l’histoire, nous utiliserons un personnage appelé Jean.

Jean contacta la société pour proposer ses services en bénévolat.

Il reçut une réponse qui contenait ceci :

D’abord on lui demanda quels étaient ses compétences, ses intérêts et le type d’activité qu’il aimerait exercer.

Puis on lui donna sa première mission. (Bien sûr il était libre d’accepter ou de rejeter toute mission. S’il acceptait, on lui demandait de donner un délai d’accomplissement prévu.)

Ensuite on le briefa sur les précautions de sécurité.

Quand Jean reçut le briefing complet, on lui précisa que sa tâche serait facile mais ennuyeuse. Il accepta.

Jean s’en acquitta, et il se rendit compte que c’était bien du travail, pas un jeu ni un divertissement. Mais Jean était un idéaliste dévoué, pas un dilettante, donc cela lui était égal.

Jean se disait que quelqu’un devait bien faire ce travail ingrat, et c’était une occasion pour lui de prouver qu’il était un homme d’action, pas un beau parleur.

Finalement Jean fut assigné à une autre mission, moins facile et moins ennuyeuse que la précédente, sans être difficile toutefois. Jean se dit qu’il avait fait ses preuves et avait fini ses classes.

Un an plus tard, Jean était satisfait, il avait beaucoup fait et beaucoup appris durant cette période. Il comprenait l’importance de son travail dans les progrès impressionnants de l’entreprise. Il voyait des résultats concrets. Il savait qu’il avait joué un véritable rôle. Ses missions devenaient de plus en plus intéressantes et il aimait les accomplir.

Il y avait beaucoup de personnes comme Jean dans la société.

Bien sûr, Jean est un personnage de fiction, mais son histoire est basée sur des individus et des faits réels.